Mon Patch Test

Voilà, c'est fait, je suis couverte de ruban adhésif. Sous des languettes de papier se trouvent des produits chimiques qui me chatouillent l'épiderme.

Mon dos de robocop

J'ai le dos tapissé, et le « marker » noir tache les vêtements, je suis donc condamnée à me vêtir de noir jusqu'à vendredi. Je suis plutôt habituée de porter des couleurs vives et claires...

On retire les languettes mercredi, mais la dermatologue examinera mon dos vendredi seulement. D'ici là, pas de douche et autant que possible aucune sudation.

J'ai bien hâte de savoir si on va enfin mettre le doigt sur le "bobo" et que mes épisodes violents d'eczéma soient enfin chose du passé.

C'est vraiment la pire des maladies de peau, la plus répandue et la plus mystérieuse.

Le coeur au chaud

Ha ce matin je suis tellement dans l'ambiance des Fêtes.

Malgré l'aspect commercial de Noël, j'attends chaque année avec beaucoup d'impatience le long congé, les repas en famille et les matinées en pyjama.

On aura beau dire qu'il y a 365 jours dans l'année pour s'aimer et se rassembler, on se cachera pas qu'à Noël, il y a une sorte d'ambiance unique, une magie indescriptible, une énergie toute particulière qu'il est impossible de ressentir en plein mois de juillet.

Donc, j'ai hâte.

Aujourd'hui, à la vue du joli tapis blanc qui recouvre mon gazon,  j'ai réveillé mon copain en chantonnant naïvement des chants de Noël (en faussant pour rendre le tout comique). En plus, je m'étais réservé ce samedi pour accrocher mon sapinage sur la rampe de mon balcon, y accrocher un ruban et des lumières et ensuite me mettre au chaud pour faire mon sapin. Et mon sapin étant chez mes parents à l'Assomption, ça me faisait une très bonne occasion de les inviter à manger un bon spagett !

Je suis enveloppée par l'ambiance des Fêtes et j'accueille plutôt bien l'hiver cette année. J'aimerais tant avoir une surprise dans mon bedon, le timing serait parfait. Il est trop tôt pour le savoir de toute façon, et je ne veux rien révéler ici pour le moment ! Mais bon... Je le souhaite très fort :-)

Peanut, le petit chien-amoureux

Dans un autre ordre d'idée, le petit Peanut, un chien que j'ai hébergé comme famille d'accueil depuis 1 mois, va rencontrer sa potentiellement-famille-adoptive demain. Il est donc possible que le petit amour me quitte pour avoir enfin sa vraie famille ! Je serais contente pour lui, mais je mentirais si je vous disais que son départ me rend indifférente ; mon coeur va être en petites miettes de croquettes. Il faut dire que Peanut était très attachant.

Je vous souhaite le plus beau des weekends, et je vous promet qu'un jour, lorsqu'il y aura plus de secrets, je vous bombarderai de billets tous aussi drôles que croustillants !

J'ai un coco dans la trompe

Bon bon bon, j'ai pas donné beaucoup de nouvelles cette semaine. Je saaais...

Vous deviez tous vous demander où était passé la renversante Eliane.

J'étais occupée à être amoureuse, faire des calins, profiter de la vie, décrocher un peu et prendre soin de mon couple.

C'est mission réussie, mon copain embarque de plus en plus dans l'aventure même si on ne fait pas encore exprès de me faire tomber enceinte. On s'amuse, et on se balance du calendrier, c'est plutôt ça...

Je me dois de ne pas vous informer d'où en est mon cycle, ni de vous révéler des détails sur mon utérus (malgré mon titre un peu évocateur...), car certains membres de ma famille proche lisent mon blog et je ne veux pas brûler un punch, si punch il y a.

Je vais donc être un peu plus secrète et écrire des billets sur tout et rien pour les mois à venir. Je ne peux plus venir me défouler et crier ma peine ici parce que je suis comblée et je n'ai pas à me plaindre.

Mon copain c'est le meilleur :-)

Je vous souhaite à toutes de vous faire dire oui le plus vite possible et de vivre cette expérience en couple, et non toutes seules.

Bon dimanche !

Anecdote nocturne

Il doit être entre 2h et 5h am. Je ne m'en souviens plus parce que c'est mon copain qui m'a raconté cet anecdote.

J'ai été consciente de rien mais j'ai tellement rit quand il m'a informée de ça.

Dans un profond sommeil, je tire absolument toutes les couvertes de mon côté, oubliant par le fait même que je ne suis pas seule au lit.

Mon copain me réveille doucement en me disant qu'il a froid, et qu'il n'a plus de couvertes.

Et moi je lui répond : « Je m'excuse mon Tote, mais j'ai rêvé que je faisais une course...»

!?

Hantée par le désir de bébé

Il est 16h20 et je vais virer craque-pot.

Ça me suit, c'est partout. Tout est relié à la maternité dans mon quotidien.

D'abord, Facebook. Mon wall représente un déluge de status reliés à ça. Et je vous dis pas comment ça me fait de la peine quand c'est un homme qui lance de beaux mots à sa blonde sur la place publique au sujet de leur nouveau-né, exemple.

Ou bien lorsque ce sont des filles plus jeunes que moi, sans emploi, sans études, au sein d'un très récent couple qui sont déjà enceintes de leur deuxième. Grrrr.

Ensuite il y a mes collègues féminines qui ont des enfants, ou ma magnifique collègue blonde avec sa super belle bédaine bien ronde. Ça parle de ça à table de façon intensive depuis 2 ou 3 jours. On dirait qu'elles le savent. Ont-elles un sixième sens ou quoi ? Peut-être ont-elles découvert mon blog sur la blogosphère et le lisent en cachette ? :P

Et le cerise sur le gâteau, c'est ma dermatologue. J'avais une consultation avec elle ce matin pour un suivi, parce que j'ai un problème de peau mystérieux appelé « eczéma ». Elle m'informait à propos des procédures pour des patch-tests (un test d'allergie de contact directement sur la peau du dos, sous forme de pansements imbibés d'allergènes) et me mentionne que je ne dois pas être enceinte pour passer ce genre de test.

Là je fige. Je suis gênée, j'ose pas dire qu'il y a des chances que je le sois d'ici la date de test. Elle me regarde avec un large sourire : « tu es en essais ? »

Ha bah be bin hum abababa héhé heee....... Ouan... ?

Essai est peut-être pas le terme approprié, moi j'aime employer « tentative de ne plus faire attention sans faire exprès de faire des essais ». Ou « abandon de la non-tentative sans volontairement tenter ». Ou quelque chose dans le genre !

Mais je me suis contentée de lui dire que oui, je suis en essais, donc elle m'a devancé mon rendez-vous.

Je devais être rouge, ma face bouillait.

J'pense que ça m'énerve trop, tout ça !

Acide folique

Je pense que la prise d'acide folique est vraiment la toute première étape, le point de départ, le coup d'envoi de cette aventure.

Ce matin, j'ai avalé mon premier comprimé avec l'étrange sensation que je le faisais pour quelqu'un. Ce quelqu'un qui n'existe pas encore.

De plus, je me suis renseignée à propos de mon asthme et de ma prise d'antihistaminiques. Pour les pompes telles le ventolin, y'a aucun problème, même que je devrai la prendre régulièrement car une crise d'asthme pendant une grossesse ça peut être très nuisible.

La petite chambre au bout du corridor

Les Reactines, c'est une autre histoire. Je m'en fait pas trop parce que j'ai rendez-vous avec mon médecin le 21 décembre et je pourrai parler de tout ça.

Donc voilà. Je fais l'amour, et je me promet d'être bien patiente. En attendant, le thermomètre est sur la table de nuit et c'est avec mon petit comprimé d'acide folique dans le ventre que je m'arrête volontairement dans mon corridor pour observer la petite chambre qui changera surement de vocation dans quelques temps. :-)

Mon petit nuage rose bonbon

Malgré la journée merdique d'hier, pendant laquelle j'ai frotté, lavé, frotté, lavé, réconforté, je vais plutôt bien aujourd'hui.

Vous vous doutez pourquoi hein !

Je crois que je commence à voir apparaître sous mes pieds le fameux petit nuage rose. Il est petit, discret et très peu dense, mais il est là et il chatouille mes orteils. Ma période potentiellement ovulatoire - si j'ai un cycle normal de 28 jours ce mois-ci - devrait commencer mardi.

Le chien va beaucoup mieux, Chéri aussi. Nous savourons notre paisible petit samedi matin, avec un bon latté et des crêpes. Fix a eu droit à un petit bol de riz afin de replacer son estomac. La maison est toute propre, j'ai dormit 12 heures. Bref, je flotte, je suis bien.

Tantôt mon copain écoutait Bob le Bricoleur. Ça m'a fait rire, et je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher une remarque du genre « tu commences à te pratiquer à écouter des dessins animés le samedi matin ! »

Vraiment attendrissant. Il avait bien raison, d'après moi. Il avait besoin que je le rassure, parce que l'envie d'un bébé semble bien là, mais les peurs de la paternité venaient masquer le désir de fonder une famille.

Je suis tellement pas inquiète quant à son rôle de père. Je pense qu'il serait super. Il sait être attentif, réconfortant, toujours présent et très patient. C'est pourquoi j'ai vraiment envie de fonder une famille avec lui, personne d'autre.

Tsé quand c'est PAS ta journée...

Ouan. Aujourd'hui, c'est pas ma journée.

D'ailleurs, elle s'annonçait plutôt moche puisqu'elle a commencé à 2h am. Rien de moins. Pis c'est même pas pour donner le sein que j'étais levée à cette heure là. Double-bouhou. :-(

Hé non, c'était à cause de mon chien. Celui dont je vous ai parlé hier. Il a commencé à vomir à 2h et n'a pas arrêté ensuite, et d'ailleurs il n'a toujours pas terminé.

Mon gros boubou malade

Je reviens du vétérinaire, question d'être rassurée sur son état. Il a eu droit à une injection d'anti-acide pour calmer son petit estomac irrité. 115$ pour se faire dire que ça devrait "bientôt arrêter". Parfois, j'en vient à penser que je suis peut-être un peu trop mère-poule.

Mais ce n'est pas tout. Chéri a commencé à pas feeler lui aussi cette nuit. Donc nous nous sommes jamais recouchés, nous sommes resté éveillés, lui au bord de la bol et moi à courir entre la cage de Fix et la laveuse comme une poule sans tête.

Tout ça a fait que j'ai juste trois petites heures de sommeil dans le corps et j'étais trop inquiète pour laisser mes deux hommes malades tout seuls à la maison. J'ai bien fait de rester d'ailleurs.

Tout ça est bien cocasse, parce que ce genre de nuit doit ressembler à la réalité de bien des parents. Et ce qui est d'autant plus drôle dans tout ça, c'est qu'hier soir, sur l'oreiller, mon copain m'a confié qu'il était prêt à ce qu'on arrête de se "protéger".....

Ça veut donc dire que je suis entrain-de-ne-plus-essayer-de-ne-pas-tomber-enceinte !

:-)))))

Bon bon bon, ne nous énervons pas trop vite tout de même. Avec cette nuit là, ma balloune a bien vite pété ! J'ai lancé à la blague a mon copain ce matin, alors qu'il me fixait avec un regard vitreux et un teint gris, que tout ça était un bel avant-goût de ce qui nous attend !

Et j'ai rit de bon coeur.

Et j'ai quand même hâte d'avoir un bébé dans mon bedon.

:-)

Heureusement qu'il est là...

Bon, grosse journée qui s'annonce, je n'aurai pas beaucoup de temps pour rédiger un long billet aujourd'hui.

Je peux pas psychotter non plus, car je suis au jour 8 de mon cycle.

Je peux pas chialer parce qu'il fait super beau dehors, et je suis d'une humeur plutôt bonne.

Je vais donc en profiter pour vous parler d'un projet que j'ai eu, qui me tient occupée et qui m'apporte beaucoup de bonheur ; mon chien.

Bon y'a des jours où je le pitcherais au bout de mes bras parce que je le trouve un peu innocent mais y'a d'autres jour où je l'aime si fort, et je me dis que s'il était pas là, j'aurais un trop plein d'amour et de bichonnage dans le corps.

Je me suis investie dans ce projet, je lui ai procuré des cours de maternelle, obéissance de base et même de l'agilité. J'ai fait attention à le socialiser au maximum dès son plus jeune âge.


Il a représenté un peu une épreuve pour mon couple. Un défi à deux qu'on a relevé.

Bien sur, vous ne serrez pas surpris d'entendre que mon conjoint était plus ou moins chaud à l'idée d'avoir un chiot.

Pourtant, aujourd'hui, quand je vois la complicité entre lui et mon chien, je sais bien qu'il ne le regrette aucunement.

Sans plus tarder, voici Fix, mon petit Parson Russell Terrier !

Fix a 21 mois, il est pur race et provient d'un réputé élevage : Dobaella

C'est un chien très allumé, un peu foufou (fidèle à sa race, hihi), une petite brute au tendre coeur. Il connait bien des trucs inutiles, comme mettre des chaussettes dans la sécheuse, fermer le frigidaire et faire l'équilibre sur ses 2 pattes avant.

Je me demande vraiment comment Fix réagira le jour où j'aurai un bébé !

Grossesse psychologique

Nombreuses sont celles qui se reconnaîtront dans ce que je vais toucher comme sujet.

Le fameux psychottage, comme certaines l'appellent, qui vous gruge l'intérieur et qui se termine bien souvent par une grande déception.

Les 14 plus longs jours de notre cycle.

Bon dans mon cas, disons qu'il est théoriquement pratiquement impossible que je puisse tomber enceinte. Mais malgré tout, hélas oui, je suis un peu folle, j'y crois à chaque fin de mois !

Ça me hante, ça me torture et je sais bien qu'il ne faut pas, en principe, que ça arrive car ma tendre moitié n'est pas "prête". Donc je me dois de tout garder pour moi, de faire des tests de grossesse en catimini et de flâner sur le forum de maman pour la vie à la recherche de symptômes potentiels...

Non mais !!! Vous devez croire que je suis une débile finie ! Mais quand on a vraiment, mais vraiment très très très envie d'un bébé, c'est ce que ça fait ! Ça vous ait déjà arrivé ?

Le mois passé, j'y croyais dur comme fer. J'avais eu une bizarre de douleur à l'ovaire gauche pendant 2 semaines et plein de symptômes imaginaires en découlaient.

Et pire encore.. Roulement de tambour..... J'ai encore retardé ! Même si il m'était arrivé de retarder durant l'été, j'ai pensé que là, vraiment, c'était assuré que j'étais enceinte.

Là c'est l'excitation totale, cachée dans la salle de bain. Sorte de plaisir interdit, car c'est un plaisir qui, s'il s'averrait vrai, ne serait pas partagé. Tellement un étrange sentiment ! J'ai fait un test de grossesse au J33 de mon cycle (qui sont de 28 jours normalement).

Vous auriez dut me voir, me lever tôt un dimanche pour constater que Rosie n'était toujours pas là et donc, sortir mon 1st Response de l'armoire, les mains tremblantes, pendant que Chéri fait dodo.

Hé bien tel une claque dans la face, la petite maudite 2e ligne rose a pas voulu apparaître pour moi ce mois-ci... :-(

Déception totale, fille en spm démolie, qui doit faire comme si de rien n'était et recevoir toute la famille pour une soirée d'Halloween.

Hé oui, je ne vous le cacherai pas, mais voir tous ces petites croutons déguisés sonner à ma porte et me saluer avec un large sourire et un sac de bonbon dans lequel ils pourraient eux-mêmes entrer, bin ça m'a mit le coeur en petites miettes de kit-kat.

Désirer seule

Il est 10h25 et je suis en pleine admiration devant la machine à espresso du bureau. Je la regarde déverser une tasse d'énergie toute chaude, juste pour moi.

Apparaît dans la cuisine ma collègue enceinte de 6 mois et demi. Grande, mince, avec ses yeux pétillants et ses longs cheveux blonds. Sa petite bédaine toute ronde a de quoi faire des jalouses ; la grossesse la rend radieuse.

Chaque fois que je la croise, je l'envie terriblement. Elle flotte sur son petit nuage rose, bien au-dessus de ma tête.

Cette tranche de vie m'a poussée à rédiger un petit billet. J'envie cette femme, je ressent même un peu de jalousie, sentiment que je déteste. Je suis jalouse car je suis privée de cette aventure, pour le moment.

En effet, j'avais mentionné dans mon introduction que mon désir d'enfanter n'était pas partagé. C'est là la raison qui m'a donné envie de démarrer un blog.

Dans un monde parfait, celui que toutes les filles imaginent, ce genre de différend n'aurait jamais existé.

Même moi, jamais j'aurais pensé être confrontée à ce genre de situation, en me fiant au cheminement de mon couple. Depuis 2006, tout était parfait. Le genre d'histoire d'amour qui faisait bien des envieuses autour de moi.

Au fil des ans, j'ai laissé les choses se faire toutes seules, sans avoir d'attentes, sans faire pression. Mon copain n'avait pas terminé son BACC, je commencais tout juste ma carrière. Je m'étais dit que les questions de mariage et d'enfants devaient arriver après au moins 3 ou 4 ans, alors pas d'urgence !

Mais après 4 ans de vie commune, la vie a décidé que j'en étais là. Je n'ai rien vu venir.

Un peu comme si mon copain et moi étions dans une allée d'épicerie, je me suis arrêtée sur une boîte de biscuit qui a attiré mon regard et lui, a continué son chemin sans l'appercevoir. Je suis debout dans l'allée, incapable de continuer, et je suis complètement omnubilée par cette fameuse boîte de biscuit qui n'intéresse guère mon copain. Il marche droit devant parce qu'il a pas besoin de ces biscuits. Mais même si je le suit et qu'on quitte l'épicerie, je repense sans cesse à la petite boîte.

Je la veux !


Drôle de métaphore me direz-vous, mais c'est un peu comme ça que je me sent !

Août 2010

Là où tout a débuté...

Je vais commencer par le tout début.

Bon évidemment, il y a eu mes débuts, du genre mes premières règles à 14 ans, qui confirmaient que je devenais une femme et que tout était fonctionnel. Il y a eu mes premières amourettes, les papillons au ventre, la fin des études, la rencontre avec l'homme qui fait parti de mon quotidien depuis bientôt 5 ans. Il y a eu le début de ma carrière. Il y a eu notre nouvel appartement, un grand 5 et demi à l'écart du centre-ville de Montréal. Il y a eu avril, où j'ai décidé de dire adieu à ma pilule, qui me faisait vraiment pas. Il s'en ai passé des choses !

Mais le début du sujet qui nous intéresse, c'est août 2010. Le 25, plus précisément.

Mon copain et moi sommes assis, collés. Sur un canapé. Sous le toit d'une jolie petite maison à Bonaventure, en Gaspésie.

Coucher de soleil à la plage

Après une journée à se prélasser à la plage, tout juste au bout du terrain, nous avons fait un petit feu de camp puis nous nous sommes rabattus sur le vieux téléviseur du 2e étage afin de reconnecter, le temps d'une soirée, avec la réalité. Il faut dire que nos vacances en Gaspésie nous ont vraiment permit de décrocher...

En zappant à la recherche de quelque chose d'intéressant, nous tombons sur Juno. Un film que j'avais déjà vu et adoré. L'ayant vu étant plus jeune, je m'apercois que je ne l'écoute pas comme la 1ere fois. Je me surprends même à m'imaginer que mes règles ne débarqueraient pas le 26 août, tel que prévu.

Et bien, le mental a fait son oeuvre, et j'ai commencé la journée du 26 août sans Rosie. Aucun signe de sa visite à l'horizon. Ça fait mon affaire, parce que Rosie pendant les vacances, c'est poche.

Je commencais donc mon premier retard de règles. En vacances. En amoureux. Au bord de la mer. Du coup je me dis ; « wow, quel contexte merveilleux pour avoir une telle surprise ».

Jeudi... Vendredi... Samedi.... Dimanche ; c'en ai trop, je me peux plus d'attendre et de ne pas comprendre. Je me procure un fameux test de grossesse 1st Response à la pharmacie du village. Le coeur me débat quand je fais le test. Je veux, et en même temps, j'ai peur.

Le verdict tombe ; négatif. Fiou + bouhou se mêlent dans ma tête. Si étrange ! Je ne comprend pas ce qui m'arrive ; je suis pas sensée, mais je suis déçue du résultat !

Et là, tout déboule. Je comprend que j'en suis là.

J'ai envie de tomber enceinte.

Présentations

En 1989

Et voilà.

Lundi 8 novembre 2010. C'est mon heure de lunch au boulot. Et c'est à ce moment que je crée mon tout premier blog à vie.

Je me suis tournée vers le blog afin de déverser mes émotions, partager mes sentiments et en même temps, garder une sorte de petit journal pas-intime avec moi tout au long d'une grande aventure : la maternité.


La maternité qui, de mon côté, rime avec complexité.

Je vous entends dire : « Problèmes de fertilité », « cycles irréguliers », « débalancement hormonal », « couple homosexuel ».

Et bien non. Rien de tout ça. Je suis en santé, j'ai des cycles normaux, je suis une femme mûre et parfaitement disposée à enfanter.

L'embuche principale de mon cheminement est mon couple. Un désir non partagé.

Le sujet devenant légèrement taboo à la maison, je profiterai de ce blog pour me défouler, avoir hâte toute seule et patienter... avant de l'entendre me dire : OUI !

Au plaisir de partager avec vous, et de trouver le temps moins long !

Bienvenue !