jeudi, août 25, 2011

Un rêve réalisé

Il y a un an presque jour pour jour, le désir d'avoir un enfant naissait doucement en moi.

Aujourd'hui, à l'heure actuelle, je berce un petit bébé en pleine santé et beau comme un coeur.

Je le réalise pas encore... C'est complètement fou !

lundi, août 22, 2011

Flavie est née !

Voilà, c'est fait. Je suis à présent devenue une maman.

Tout a déboulé à partir de minuit, la veille de mon induction. Le 17 août, j'avais rendez-vous pour faire mettre un gel pour maturer mon col. Mais la nuit d'avant, j'ai été en contractions aux 10 minutes plusieurs heures, pour ensuite être aux 6 minutes. Flavie voulait vraiment profiter du tour de garde de Dre Tardif pour voir le jour !

Arrivée au triage pour la provocation à 7h30 le matin, on voyait bien sur le moniteur que mes contractions s'intensifiaient. Après l'application du fameux gel, tout a déboulé. Plus question pour Dre Tardif de me renvoyer chez moi et attendre que ça dilate. À 14h, soit 3 heures après l'application et une chute de pression, je me retrouvais en salle d'accouchement.

J'ai perdu la notion du temps. Mais ça aura été très long. Entre 14h et 19h, j'ai fait la navette entre le bain tourbillon et le lit. Mes contractions étaient aux deux minutes, mais duraient chacune 1 minute alors j'avais aucun répit. Notons que j'ai pas dormit la veille, donc le niveau d'énergie commence à baisser... En fin d'après-midi, le médecin perce mes eaux.

À 19h, je cède et demande l'épidurale. Je souffre beaucoup, et je suis toujours qu'à 4 centimètres ! Je n'aurai été que très légèrement soulagée par cette fameuse piqûre « magique ». Le travail a ensuite continué toute la nuit...

Au fil des heures et des contractions, mon col s'ouvre complètement. Je sent très bien chaque contraction, mais je me concentre sur ma respiration et mon copain qui m'encourage chaleureusement. 5 heures du matin arrive et c'est maintenant le temps de pousser. La tête descend et on m'annonce que bébé a beaucoup de cheveux !

Pousser est soulageant, mais j'ai une douleur aigüe dans la jambe gauche qui rend la position dans les étriers vraiment inconfortable. On tente de me soulager en augmentant l'épidurale et en me piquant dans la cuisse... Sans résultat. Les minutes filent et je suis de plus en plus fatiguée.

5h30, 6h, 6h30, 7h... On me demande si j'ai encore la force de pousser, parce que plus ça va, moins mes efforts sont efficaces. Pourtant, la petite descend, elle est si près de la sortie ! Puis ça y est, on m'offre deux choix ; forceps ou ventouse. Je fond en larmes, ce scénario ne me plait aucunement. Je m'acharne et continu de pousser de toutes mes forces mais en vain. Ma docteure part chercher un autre médecin qui a effectué des centaines d'accouchements aux forceps.

Je panique mais je n'ai pas le choix. Je suis si épuisée que je dors entre les contractions.

On installe la quincaillerie puis à go, je pousse de toutes mes forces. La sensation qu'on m'arrache un organe est incroyable, je suis sous le choc, je hurle mais je persiste à pousser avec toutes les forces qu'il me reste. La tête sort, et à la prochaine contraction, je pousse tout le corps de ma petite cocotte. Si vite que je fais le saut quand on la dépose sur moi !

Flavie, 5 jours de vie
Le 18 août 2011, à 7h44 du matin, Flavie naît. Avalanche d'émotions, moment d'une intensité inégalable, le regard de mon copain, le petit corps chaud et mouillé sur mon ventre, les larmes qui se mêlent aux rires... Rien au monde se compare à ce moment, les mots ne sont pas assez forts pour le décrire.

On laisse mon bébé sur moi pendant 1 heure, on la met au sein pour la première fois. Je suis à moitié là, mais ce sont des moments magiques. La pesée a suivi, puis papa a pu bercer sa fille. 21 pouces de long pour 8 livres et 9 onces. Elle est en parfaite santé.

Le travail qui a duré 19 heures n'ayant pas été encore assez, il a fallu que je fasse une hémorragie... Étant déjà extrêmement faible, il n'en fallait pas moins pour que ma pression chute et que je tombe dans les vaps. J'évite le curetage de justesse grâce à l'intervention des infirmières visant à aider mon utérus à évacuer le sang... et tout rentre dans l'ordre.

J'ai ma chambre en après-midi seulement, on m'a gardée à la salle d'accouchement le temps que je reprenne des couleurs. Le samedi suivant, soit le 20 août, nous obtenons notre congé. Flavie est proche de la jaunisse, mais pas assez pour qu'on nous garde : on doit seulement revenir faire un contrôle 2 jours après.

Voilà où nous en sommes dans cette grande aventure fascinante.

Un amour indescriptible se tisse entre ce petit être et moi. Ma vie est à jamais liée à celle de mon copain. Nous formons à présent une famille.

mardi, août 16, 2011

La fin d'une longue aventure, le début d'une autre...

Et voilà, je rédige le dernier billet qui précède la venue au monde de Flavie.

Dans moins de 12 heures, je serai à l'hopital afin d'être provoquée. Et oui, Flavie a vraiment attendu le retour de vacances de Dre Tardif ! Elle voulait vraaaaaiment la rencontrer ! :-)

Cette fin de grossesse m'en aura fait baver. Autant ça avait été facile et parfait depuis des mois, autant les derniers jours ont été pénibles.

Enflure hallucinante, nuits blanches à 100%, reflux gastriques incroyables, lourdeur dans les jambes, lésions sur la peau du ventre qui est beaucoup trop tendue, épisodes de fausses contractions très douloureuses et stressantes, et j'en passe.

Évidemment, je suis déçue de devoir être chimiquement provoquée. Ce n'est le scénario que personne souhaite ou n'imagine. J'ai tendance à le prendre comme un échec, mais je dois me rendre à l'évidence : je n'ai aucun contrôle sur mon col d'utérus ! Nous souhaitons que le Cervidil suffise à dilater mon col et démarrer le travail, sans avoir besoin de Pitocin...

Alors voilà. Je suis à quelques heures de voir ma vie transformée et de tomber en amour avec un petit être qui a grandit en moi depuis novembre dernier. Les valises sont complétées, le siège de bébé est dans la voiture, mes parents viennent de quitter avec mon chien qui se fait garder chez eux. Je dois tenter de « dormir » et de rester le plus zen possible.

C'est vraiment comme la veille de Noël quand tu as 7 ans, mais à la puissance 20.

:-)

lundi, août 08, 2011

Contractions

À 4 jours de ma DPA, j'ai commencé à expérimenter de vraies contractions.

Hier soir, lors d'un souper de famille au resto (qui était d'ailleurs délicieux et fort agréable malgré tout !), j'ai eu un épisode de contractions inconfortables (dérangeantes, sans m'empêcher par contre de manger) aux 11 minutes, pendant un bon 70 minutes.

La nuit qui a suivit était étrange. J'ai eu quelques contractions éparpillées qui me réveillaient, mais rien de régulier. J'ai un rendez-vous de suivi tout à l'heure avec la docteure qui remplace la mienne pendant ses vacances. J'ai hâte de voir si ces contractions on fait bouger quelque chose...