dimanche, décembre 26, 2010

Je vous ai (légèrement) menti

La vérité.

Rassurez-vous tout de suite, je ne vous ai pas totalement menti. Après une longue absence, je vous raconte.

Mercredi le 1er décembre, j'écrivais un billet à propos du début de mes règles. J'étais certaines d'avoir mes règles. C'était la fin d'un cycle plein d'espoirs. Dans ma tête c'était fini.

Présentement, je rédige ce billet un 8 décembre. Je le place dans mes brouillons. Je ne le mettrai pas en ligne avant le 26 décembre, donc aujourd'hui en fait !

Les faits ;

Ce que je n'ai pas mentionné, c'est que j'avais fait un test de grossesse Dollorama le mercredi fatidique, car j'avais un doute. Évidement, il s'est révélé négatif.

Jeudi matin ; je me lève mollement, comme toute fille menstruée le ferait. Frue, gommée, boutonneuse. Mais ma température demeure haute.

Vendredi matin ; mes règles ne démarrent pas vraiment. Ça tourne autour du pot. Ça brette. Ça bloque dans le collimateur. Je me fais impatiente.

Samedi matin ; toujours rien et la tentation de réessayer un test de grossesse est forte, mais je résiste ; c'est impossible que je sois enceinte.

Dimanche matin ;  Température toujours haute. Caline… Que se passe-t-il… J'avertis mon copain en me levant que je veux tester ce matin là. Je m'enferme dans la salle de bain, fébrile. Je n'ai pas d'attente. Mais c'est plus fort que moi, je déballe mon test en tremblant si fort que j'ai peine à sortir le bâtonnet de son enveloppe.

Je m'applique à faire ce que j'ai à faire, puis je dépose le bâtonnet sur le bord du lavabo. La jauge se rempli de couleur, ce qui confirme de la validité du test… Quelques secondes s'envolent et la 1ère ligne mauve se trace, bien évidente, bien franche. J'attend quelques secondes supplémentaires puis, je crois apercevoir une deuxième ligne, lilas et timide.

Hein ?! Heeeee……. C'est certain que je l'hallucine celle là. Voyons. Allons confirmer auprès de l'homme le plus terre à terre du monde.

« Steeeeph… ? »

« Quoi..? (sous l'édredon, encore endormit)

« Y'a deux lignes mauves ici là.. »

« HEIN ?! »

Mon copain s'enterre dans les draps. Il n'y croit pas. Je lui montre la 2e petite ligne qui est un peu gênée, et il demeure sceptique. Je me peux plus. Je ne sais plus quoi penser. Je suis émue, mais je conserve une retenue.

Dans l'avant-midi, je sors faire quelques courses, et je passe à la pharmacie me procurer le super test Première Réponse-full-fiable-pas-achetable. Avec ça, on va être branchés !

Retour à la maison. Il est 11h. Mon copain est parti dévaler les pentes à Bromont. Je fais donc le test toute seule.

Je n'ai même pas encore déposé le bâtonnet sur le bord du lavabo que 2 lignes bien franches se dessinent simultanément dans la fenêtre de résultats…

JE SUIS ENCEINTE !

Je pleure, je ris, je tremble terriblement fort. Je n'ai personne à qui parler sauf ma "Fée de la Fécondité" sur Facebook. J'ai tellement hâte que mon chum revienne de Bromont…

Vers 16h, il revient. Je ne dis rien et le laisse entrer et ranger son équipement de snowboard. Pendant qu'il range son manteau, je tiens mon test positif derrière mon dos et j'attend d'avoir son attention. Il se retourne et je le lui tend, la fenêtre de résultat vers le bas. Il le tourne, et son visage s'illumine

« Tu vas être papa ! »

« Hein ?! Hahaha ! »

Comme ça, du premier coup. Une telle frénésie flottait dans la maison. On en revenait pas.

Ces saignements des derniers jours étaient le signe qu'un petit être se creusait un petit nid dans mon ventre. Jamais je n'aurais pu m'en douter.

Donc comme je disais, il est 21h34 et nous sommes présentement le 8 décembre. Je meurs d'envie de vous l'annoncer, mais avouons-le, ma priorité est de l'annoncer à ma famille. Je ne voudrais pas qu'un d'entre eux l'apprenne via mon blogue. Je me réserve la grande annonce pour le 25 décembre chez mes parents en campagne, alors que tous seront réunis ; Papa, maman, mes 2 soeurs et leurs copains, moi et mon chum, mon chien et ma petite brindille d'amour cachée.

Tout est préparé, j'ai fait de la couture afin de créer un petit bas de Noël rose et bleu personnalisé, dans lequel je glisserai un test de grossesse positif. J'emballe le tout et l'offre comme dernier cadeau de la veillée à mes parents.

Le 26 décembre, je l'annoncerai à mes oncles, tantes et cousins/cousines dans le cadre d'un gros party de Noël. Ensuite, vers le 1er janvier, ce sera au tour de mes grands-parents d'apprendre qu'ils seront arrière grands-parents. J'ai aussi une pensée pour Marie-France, mon arrière grand-mère qui demeure en France et qui deviendra, grâce à moi, une arrière-arrière grand-maman :-)

Ça sera un Noël magique, un Noël comme j'en ai jamais vécu. Je vais être maman !

jeudi, décembre 23, 2010

Joyeuses Fêtes !

Gauche à droite : Moi, Fabi et Cath !
Je profite d'un petit moment de répit avant que les Fêtes débarquent officiellement et que je sois inondée de partys, de bouffe et de cadeaux, pour vous souhaitez à tous et à toutes, chers lecteurs et lectrices, le plus beau et magique des Noël !

Profitez-en pour vous rapprocher de ceux que vous chérissez, leur dire combien vous les aimer, et passer du bon temps avec eux.

Je reçois ma belle-famille demain soir, puis le 25 je me rend chez mes parents en campagne pour fêter avec eux. Le 26, je monte à Joliette chez les matantes et mononcles, ensuite un petit moment de répit pour repartir de plus belle avec le party du 31 chez moi, et le lendemain, chez grand-papa et grand-maman à Joliette... ! Ouffff...... Et le 3, retour au bureau, le 8 les 30 ans de mon chum...

La madame elle va popotter et fêter en tabarouette !

lundi, décembre 13, 2010

Bye bye Peanut !

Ça y est, Peanut est à présent entouré de sa nouvelle famille.

Une nouvelle famille qui l'aimera toute sa vie. Ce petit chien mérite la crème de la crème.

Le gentil couple de Joliette est venu prendre Peanut dimanche après-midi à l'Assomption (j'étais chez mes parents), alors qu'il tombait une lourde neige et que ma mère et moi étions entrain de finaliser les décos du sapin familial.

J'ai retenu mes larmes jusqu'au tout dernier moment. Peanut s'est assoupie dans les bras de son nouveau maître alors que la conjointe de celui-ci réglait papiers et détails avec moi. Je lui ai déposé un petit bec sur sa douce tête, puis il a fermé ses yeux comme pour me dire à quel point il sera bien là-bas.

Peanut est parti à travers la tempête, bien blottit dans les bras de son nouveau maître. Nous avons échangé un dernier regard empreint d'une tonne de tendresse et de reconnaissance. Puis il est disparue dans un nuage de flocons tourbillonants.

En fermant la porte, une dizaine de chaudes larmes n'ont pu résister à mouiller mes joues.

Même mon copain était ébranlé.

Mine de rien, on s'attache, même si on garde en tête qu'ils ne sont pas à nous.

Peanut était un petit chien enjoué, plein de joie de vivre, sautillant et comique, très doux et tellement colleux. C'était dur de ne pas succomber à son charme.

Le chapitre est terminé, la page est tournée, et je me suis promis un petit moment de répis avant d'aider un autre chien dans le besoin.

Mais je garderai toujours le plus beau des souvenirs de mon petit Pinotti (surnom que je lui avais attribué)

Bonne chance Peanut ! xxx

vendredi, décembre 10, 2010

Absence motivée

Pardonnez moi de mon absence ces derniers temps.

Je prend un peu de recul face à tout ça, et j'essaie de bien gérer ma déception, et d'en éviter une nouvelle...

Aussi, je suis très occupée, avec les Fêtes qui approchent, les partys qui se succèdent, les précieuses heures perdues dans le traffic à cause de la tempête...

C'est par contre un temps de l'année que j'adore.

Et je vous dis pas à quel point j'ai hâte au congé des Fêtes.

Ciné-Cadeau commence samedi à 9h pour les intéressés.

Je vous jure, je vous promet, je vous garantis qu'un jour, j'écrirai plus souvent !

Bon weekend à tous !

mercredi, décembre 01, 2010

DPO 13 : Psychotage professionel.

Il est 6h45 pile, Fix le chien commence à chigner car il sait très bien qu'on se lève d'une minute à l'autre. Après avoir enfonçé le bouton snooze de mon réveil-matin, j'attrape à tâtons le thermomètre qui est sur ma table de nuit et je l'enfonce sous ma langue, dans ma bouche pâteuse de fille congestionnée (eurk).

Le résultat s'affiche quelques secondes plus tard avec un agréable 36.6 degrés, signe que ma courbe de température ne saissera pas de monter aujourd'hui. Je suis satisfaite, car à 3 jours de l'arrivée de mes règles, les espoirs sont à leur apogée. Après tout, nous avons travaillé bien fort mon copain et moi ce mois-ci.

Étant donné que je suis la sagesse incarnée, je me dirige vers la salle de bain avec la ferme intention de ne pas tester tout de suite. Mes tests de grossesse sont rangés dans mon armoire, et l'idée d'en ouvrir un ne m'effleure même pas l'esprit. Je vais à la toilette puis je me débarbouille. C'est ce matin que j'enlève enfin les patchs tests qui décorent mon petit dos.

Mon copain vient me donner un coup de main, et telle une douloureuse épilation, on y va d'un seul coup et on tire violemment sur la chose. Quel soulagement ! Haaaaaa, petit coeur, caresse mon dos, ça fait tellement du bien !

J'essaie de ne pas me gratter, et je m'empresse d'aller m'habiller. Nous partons ensuite pour le bureau.

En arrivant à mon poste de travail, la tradition veut que chaque matin, avant l'arrivée de l'équipe (je covoiture, j'arrive donc toujours 30 minutes à l'avance), je survole le web, à la recherche d'un courriel intéressant, d'un rebondissement Facebookien ou d'une manchette saisissante. Je tombe alors sur Cathy, la fille que j'appelle affectueusement ma « Fée de l'ovulation » ou bien même ma « Marraine de la fertilité ». Celle qui m'a montré comment interpréter mes cycles, celle qui m'aide à ne pas trop psychotter, une fille super fine que j'ai connu sur le web.

On placotte sur Facebook et elle me dit que j'ai une bien jolie courbe de températures, que ça augure super bien. Je m'empresse de lui annoncer que je n'ai aucun signe de la venue de Rosie, que j'ai des petits étourdissements, bref, je me confesse et j'avoue mon psychotage inévitable de fin de cycle.

Après notre petite conversation, je fais une pause pipi. Debout dans la cabine de toilette, je me regarde naïvement le ventre et je me dis que ça y est, je suis peut-être entrain de porter la vie.

Quelques secondes plus tard, telle une tonne de briques sur la tête, tel un coin de porte d'armoire sur laquelle je viens de me péter le crâne, une petite goutte de sang vient salir mon rêve. Elle tache mon papier hygiénique, je la déteste, je veux l'avoir imaginée, je veux qu'elle s'envole. Je m'acharne et la regarde à nouveau. Je RÊVE. Non. Non, non, non.

Cette lueur rosée est venue tout gâcher. Elle est venue m'annoncer qu'aucune crevette s'est accrochée à la paroi de mon utérus. Elle m'a remit en pleine face que je devrai redoubler de patience le mois prochain. Tout est foutu, tout ces efforts pour rien, tous ces rêves envolés, je ne serai pas enceinte pour Noël.

Je vous dis pas dans quelle forme de chapelure est mon petit coeur. Il est réduit en toutes petites miettes, voir même de la poudre de biscuit. Les jambes molles, les yeux dans la flotte, je retourne péniblement à mon bureau.

Je suis sincèrement déçue.