vendredi, août 17, 2012

Le décompte

Aujourd'hui, c'est une journée bien particulière. Il y a un an, jour pour jour, j'étais provoquée.

Il faisait tellement beau ce matin là. Au soleil levant, mon copain et moi étions à la cuisine, entrain de siroter notre café. Il était 5h40 du matin. J'avais eu des contractions toute la nuit, j'avais passé un bon moment dans notre baignoire, à tenter de me détendre. Comme j'étais fébrile !

Les valises jonchaient le sol, dans la chambre de future-Flavie. Mon chandail orange flottait et laissait paraître, dans le bas, ma bédaine désormais trop grosse pour ma garde-robe. À 7h, ça y est, nous étions prêts. Nous quittions la maison en sachant qu'en y remettant les pieds, quelques jours plus tard, notre vie allait être complètement transformée.

À 7h15, j'entrais dans la maternité de l'hôpital Pierre-Boucher. J'avais eu, encore, quelques contractions sur la route. À la réception, je suis accueillie par une infirmière débordée, qui m'annonce que je ne pourrai peut-être pas être provoquée ce jour-là, faute de lits. Je suis un peu découragée sur le coup, je m'étais vraiment fait à l'idée que le 17 août 2011 était le jour J ! On nous demande de patienter dans une petite salle. Je dépose mon gros sac et mon lunch à côté de moi, puis nous attendons 10 minutes.

On vient finalement nous chercher pour nous offrir un lit au triage, là où on place en observation les futures mamans en induction. Je m'installe sur mon petit lit, en jaquette bleue et on m'appose un moniteur sur le ventre. J'entends le coeur de mon bébé, et on voit clairement mes contractions sur le papier, même si je ne suis pas encore provoquée.

C'est vers 11h que Dre Tardif installe le médicament qui entrainera des contractions. Elle me promet que vers 16h le vrai travail devrait commencer. Hors, vers midi, les contractions sont espacées d'à peine 2 minutes. Je suis donc immédiatement transférée vers ma salle d'accouchement.

Je fais les 100 pas dans le couloir pour aider le travail. J'ai mal. Je prend un bain en après-midi. Puis un autre. Puis encore un autre. Ma peau est toute frippée, mais je suis détendue. Je supporte d'intenses contractions qui ne me lâchent pas d'une semelle. Vers 17h, alors que je mange une pomme jaune, bien assise dans la chaise bleue près de la fenêtre, Dre Tardif entre et m'annonce que nous allons percer ma poche de liquide amniotique.

Tout s'enchaîne ensuite. Le travail s'intensifie et je commence à manquer d'énergie. L'épidural, à 19h, ne vient pas à bout de la douleur, mais me permet de mieux tolérer les contractions. À la fin de ce 17 août, à 11h59, j'en suis à quelques centimètres seulement...

1 commentaire:

  1. c'est lfun de relire ton récit d'accouchement :) Bonne continuation de ton blog :)

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